Locataires, dans quels cas pouvez vous bénéficier d’un préavis d’un mois?
En principe, lorsque vous êtes locataire et que vous voulez quitter votre logement, vous devez respecter un préavis de 3 mois. Cette règle est valable pour tous les baux d’habitation de logements nus, constituant la résidence principale et soumis à la loi du 6 juillet 1989.
La loi ALUR et la loi MACRON sont venues ajouter d’autres cas que ceux déjà existant, où ce préavis peut être réduit à un mois.
Voilà désormais tous les cas où vous pouvez bénéficier de cette réduction de votre durée de préavis :
- si votre logement est situé dans une « zone tendue« , entendez par là, les villes de plus de 50 000 habitants et qui ont un marché immobilier où la demande surpasse nettement l’offre.
- si vous perdez votre emploi dans le cadre d’un licenciement ou même d’une rupture conventionnelle (mais pas s’il s’agit d’une démission), si votre contrat à durée déterminé (CDD) n’a pas été renouvelé. Selon la jurisprudence, il est à noter que la fin des indemnités chômage, la retraite, la fin d’activité pour les travailleurs indépendants, n’ont pas été retenus pour ouvrir droit à ce préavis restreint.
- si vous entrez dans la vie active avec un premier emploi.
- si vous retrouvez un travail après avoir perdu votre précédent emploi.
- si vous devez subir une mutation professionnelle.
- si vous êtes bénéficiaire du Revenu de Solidarité Active (RSA).
- si vous bénéficiez de l’Allocation Adulte Handicapé (AAH).
- si votre état de santé, à l’appui d’ un certificat médical, le justifie et ceci sans condition d’âge (jusqu’alors, cela était limité aux personnes de + de 70 ans).
- si l’on vous attribue un logement social.
A noter également que vous pouvez très bien convenir à l’amiable, de la réduction de votre préavis si votre propriétaire vous l’accorde.